J aimerais bien le gagner mais je n arrive pas a jouer il reste toujours sur la première question et n e passe pas a la suivante c est pas cool

Moi qui adore les films de "fille", j'ai trouvé celui-ci très con.

Bof .... Oui il ya quelques scènes où l'on rit ... mais contrairement à d'autres comédies Américaines bien enlevées(même si critiquées par les puristes) ce film est lourd , très trash : pipi, caca prout quoi!et franchement , je ne suis pas bégueule, mais cela me gêne que des gosses présents lors de ma séance, aient entendu cela. En plus l'actrice principale , horripilante : c'est son rôle je sais ! est super moche.

Visionné un soir de convalescence, de fatigue neuronale et physique, 'Mes meilleures amies' m'a certes fait rire, mais m'a surtout surpris (j'attendais autre chose...) par son (relatif) réalisme et son ancrage socio-psychologique, avec recette de morale à la clé. Les scènes les plus déjantées (l'avion, l'essayage, le pétage de plomb au buffet desserts) ne m'ont parues ni très trash, ni même les plus drôles. A part ça, rien à ajouter aux avis de VictorB ou d'Accatone.

Comédie de mariage plutôt acide, mes meilleures amies négocie rapidement les poncifs du genre au profit d’une virulence face au conformisme de la réussite sociale. Par sa cruauté, cette comédie n’épargne pas son personnage principal qui n’en finit pas de toucher le fond. Ici incarné par la frondeuse Kristen Wiig qui joue la névrosée avec une obstination rappelant les comédies déjantées à la Seinfeld. Face à la perfection d’Hélène elle n’oppose qu’une aigreur puérile. C’est l’un des ressorts comiques récurrents du film et qui fait qu’on s’attache à ce personnage devenant soudain parfaitement immature (voir la scène de la bijouterie ou elle se livre à une joute verbale avec une ado). Grande habileté de l’écriture qui colle à son héroïne en la faisant réagir au quart de tour dès qu’elle est confrontée à une quelconque image de bonheur ou de réussite. Le casting caricatural est déjà un gag en soit. Le comique réside davantage dans les réactions des personnages, tous très différents, face aux situations (la panique générale lors de la scène débridée de l’essayage) que dans une construction narrative ou un mot d’auteur. D’où l’évidence du film qui se laisse plutôt guider par l’état émotionnel instable de son héroïne qui menace d’exploser à tout moment dans des scènes de basculement d’autant plus jouissives qu’elles adviennent naturellement.